Toulouse is AI
PLUS DE 130 PERSONNES POUR LE LANCEMENT DE TOULOUSE IS AI !
Dernière mise à jour : 24 avr. 2019
Startuppers, chercheurs, ingénieurs et passionnés de tech étaient présents dans les locaux toulousains de At Home pour le premier événement de Toulouse is AI.
Porté par la volonté de "comprendre l’intelligence artificielle, d’apprendre et d’entreprendre", Toulouse is AI avait invité deux startups de l’IA, Geotrend et Hubware, ainsi que les porteurs du projet Aniti de création d’un institut interdisciplinaire dédié à l’intelligence artificielle (3iA).
Toulouse is AI, quelle raison d’être ?
Philippe Coste, partner chez At Home et à l’initiative du collectif Toulouse is AI sur l’intelligence artificielle en a expliqué les objectifs :
Nous voulons être des connecteurs et créer de la fluidité. La culture d’At Home est d’animer une communauté de startups. Nous apprenons ensemble, en partageant notre expertise et notre expérience. C’est dans cet esprit que nous lançons Toulouse is AI, à la suite de l’appel à projet “Ecosystèmes Numériques” lancé par la Région et que nous avons remporté. Le collectif qui est ouvert va proposer une série d’événements réguliers et d’ateliers ainsi qu’une cartographie des acteurs de l’IA, TPE, PME, et startups.
Le projet Aniti expliqué à l’écosystème startups
Le 3 avril, l’équipe porteuse du projet Aniti était à quelques jours d’une échéance importante : l’oral organisé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) pour la création d’un institut interdisciplinaire dédié à l’intelligence artificielle (3iA).
Mohamed Kaâniche, directeur de recherche au LAAS-CNRS et coordonnateur d’Aniti a pris le temps d’expliquer le projet, accompagné de Jérôme Vicente, directeur du département Recherche, Doctorat et Valorisation de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées.
Sous l’égide de l’Université de Toulouse, Aniti rassemble plus de 200 chercheurs, plus de 30 laboratoires de recherche, une trentaine d’entreprises, 400 ingénieurs industriels et un budget de plus de 100 millions d’euros sur 4 ans. Le projet comporte trois volets stratégique : des programmes de recherche scientifiques, un volet formation et un projet pour le transfert technologique et le développement économique. Aniti cible 4 secteurs d’application stratégiques : la mobilité et les transports, l’environnement et l’agriculture, la robotique pour l’industrie et les services du futur, la santé.
Mohamed Kaâniche a expliqué en quoi l’IA hybride (une approche scientifique nouvelle qui veut injecter des contraintes normatives dans du deep-learning pour rendre l’IA plus éthique, plus fiable, plus adaptable et certifiable) va répondre aux nouveaux enjeux industriels à travers 7 projets intégratifs.
Deux fois plus d’étudiants formés en IA
L’équipe toulousaine a proposé la création de 33 chaires composées de chercheurs, de doctorants, de post docs, d’ingénieurs mis à disposition par les industriels et de visiteurs renommés comme par exemple Marta Marta Kwiatkowska de l’Université d’Oxford. D’ici à 2023, l’Université fédérale prévoit de doubler le nombre d’étudiants diplômés en IA, de créer une graduate school et de renforcer la formation en continu pour faire monter en compétence les ingénieurs de l’industrie.
Quelles retombées pour les entreprises régionales ?
Un des objectifs d’Aniti est de créer 100 startups d’ici à 2023. Pour cela, un Innovation and Business Committee (IBC) devrait être créé. Il s'appuiera sur Toulouse Tech Transfer et aura pour objectif de créer des interfaces et de diffuser des résultats qui pourront intéresser d’autres acteurs que les partenaires industriels déjà identifiés. La Région qui soutient Aniti a également prévu une aide au financement d’entreprises développant de l’IA.
Explication de Jérôme Vicente, professeur de sciences économiques à Sciences Po Toulouse et directeur du département Recherche, Doctorat et Valorisation de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées.
Toulouse is AI donne la parole aux startups toulousaines de l’IA
À chacun de ses événements, le collectif Toulouse is AI prévoit de faire intervenir les startups qui fournissent des solutions d’intelligence artificielle ou qui intègrent celle-ci dans leur proposition de valeur. Pour ce premier rendez-vous, deux entreprises en forte croissance se sont exprimées, Geotrend et Hubware
Geotrend, la spin-off d’Airbus qui révolutionne l’étude de marché
Geotrend utilise le Natural Language Processing (NLP) pour offrir à ses clients un outil de veille en intelligence économique qui permet de trouver sur le web et de cartographier les informations pertinentes et stratégiques nécessaires à une entreprise. Grégoire Sigel, directeur général, CTO et cofondateur de Geotrend explique en quoi l’IA hybride peut être intéressante pour son activité.
Hubware, le service client amélioré par l’IA
La startup créée en 2016 utilise l'intelligence artificielle pour la conception et la création d’assistants digitaux professionnels. Elle compte parmi ses clients Brico Privé, Beauté Privée, le Slip français ou Compte-Nickel. Après avoir bouclé un tour de table de 1,4 million d’euros il y a quelques mois, Hubware travaille à la prochaine levée de fonds destinée à développer sa R&D dans le machine learning. Jérémy Perret, docteur en IA et responsable de la R&D d’Hubware explique les trois grands défis de la startup en matière d’IA.